La classe a participé à la même passion du sport jeudi 26 mars. Chaque élève a pu s’initier au handisport en pratiquant le torball, la danse en langue des signes, l’escrime-fauteuil, l’athlétisme en aveugle, la boccia et le judo aveugle.
Ce fut une chouette expérience pour chacun !

Le sport qu’on a pratiqué s’appelle boccia. Notre professeur s’appelait Smaïn. Son handicap était moteur, il ne pouvait pas utiliser ses jambes donc il se déplaçait en fauteuil roulant. Ce sport est de la pétanque sur fauteuil roulant. La personne qui était sur le fauteuil mettait une gouttière entre ses jambes. Quelqu’un à côté d’elle dirigeait la gouttière à gauche ou à droite en fonction de la direction que lui donnait la personne sur le fauteuil . Celle qui était sur le fauteuil mettait la balle dans la gouttière. Le but du jeu était que la balle arrive le plus près du cochonnet. Nous avons trouvé ça facile. Ce qui était difficile c’était de diriger la gouttière. Nous avons trouvé ça très bien.
Dounia, Juliette, Calvin

Le sport pratiqué est le judo avec un handicap visuel. Le professeur s’appelait Pascal et il était aveugle. Nous avons fait judo avec Pascal. Nous nous sommes mis à sa place. Nous avons appris une prise de judo. Il nous a dit de se mettre par deux, celui qui faisait la prise mettait un masque sur les yeux donc il ne voyait rien. Ce qui nous a posé difficulté c’est quand nous avons mis le masque sur les yeux pour faire les gestes. Nous avons aimé rencontrer Pascal. Le cour de judo était génial ! Pascal nous a gentiment dit le nom de la prise, elle s’appelle auitchigari ça signifie grand fauchage extérieur.
Lorenzo, Lucie, Cheickna

A la même passion du sport on a fait de la danse. Le professeur nous a donné les consignes en langue des signes. Les consignes étaient : debout, assis, merci, bonjour, danser, à droite, à gauche, au milieu. Il nous montrait les pas de danse et on devait faire la même chose dès qu’il avait fini. Durant les séances de danse, c’était silencieux. On n’avait jamais fait de la danse comme ça. C’était trop bien. On s’est beaucoup amusé. Le professeur était trop rigolo et très gentil.
Sara, Nolan, Nicolas

Nous avons fait de l’athlétisme en étant aveugle. Après, nous avons fait de l’athlétisme en fauteuil roulant. Notre professeur s’appelait Aladji Ba, il a un handicap visuel. On était deux par groupe, on était attaché au poignet par un fil. Une personne avait les yeux bandés, et l’autre était le guide. Le guide nous dirigeait en marchant puis en trottinant pour réussir le parcours. Après, nous avons fait la course en fauteuil roulant. Comme c’était la première fois nous avons eu un peu peur. Heureusement qu’il y avait un guide parce que sinon on allait se cogner. Comme c’était la première fois qu’on se déplaçait en fauteuil roulant, on a eu des difficultés pour tourner la roue du fauteuil. C’était génial de voir ce que les personnes handicapées savaient faire comme sport. Tout le monde a adoré ce sport incroyable. C’était génial !
Lylia, Lana, Ryad

On a fait de l’escrime-fauteuil. Notre professeur s’appelait Vincent. Il avait deux handicaps, un handicap moteur et un handicap auditif. Il ne pouvait pas trop se servir de sa jambe. On avait un fleuret pour combattre et toucher l’adversaire. On était deux pour se combattre et on avait des tenues particulières, elles étaient blanches. On avait un masque pour se protéger au cas où on se blesserait. On était assis sur des fauteuils qui n’était pas roulants, ils étaient reliés par une barre. Le but du jeu était de toucher l’adversaire, quand on touchait son adversaire on marquait un point. La difficulté était de toucher l’adversaire, on pouvait bouger le buste mais pas le corps en entier. C’était la première fois qu’on faisait de l’escrime-fauteuil. C’était trop bien. On a tout aimé.
Catherine, Eve, Onessa, Alexis

Le sport que nous avons pratiqué est le torball. On a fait du torball avec Carlos et Bella, ils étaient mal-voyants. Le torball est un jeu pour les aveugles. Au torball on a mis des lunettes pour ne pas voir. Ce jeu se joue avec une balle où il y a des clochettes pour savoir où est la balle. Ce sport se joue avec deux équipes de trois joueurs. Le but du jeu est de marquer dans le camps adverse sans sortir de son camp. pour marquer dans l’autre camp, nous devons faire rouler la balle. Il y avait deux filets avec des clochettes qui partageaient le terrain en deux camps pour que les personnes de chaque camp ne se déplacent pas dans le camp adverse. Ce qui était difficile c’était de savoir où était la balle, on était obligé de se coucher.
Corentin, Laëticia, Stéphie